Pickleball : une vague mondiale qui change la façon de faire du sport

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Pickleball : une passion qui fait le tour du monde

Qu’on le pratique sur un rooftop à Bangkok, dans un gymnase de Vendée ou au cœur d’un tournoi caritatif à Hanoï, le pickleball ne cesse de gagner du terrain. En 2025, c’est un fait : ce sport n’est plus un phénomène réservé aux États-Unis. Il s’installe durablement dans les pratiques sportives en Asie, en Europe et en Amérique du Sud. Et il le fait avec style, énergie et une capacité unique à fédérer.

Les derniers mois l’ont confirmé : le pickleball a franchi un cap.

À Hanoï, le tournoi “Dân trí – 20 ans” a rassemblé 574 participants de 7 pays différents. L’objectif ? Financer la construction de logements pour des familles défavorisées du nord Vietnam. Sur le terrain, des échanges serrés, des scores parfois accrochés (15-14), et un niveau de jeu salué par les professionnels présents. Parmi eux, le joueur espagnol Carlos Rubio, ambassadeur du pickleball en Asie, venu saluer l’initiative : “C’est un événement qui a du sens, pas juste une compétition.”

En Espagne, le Pickle Pro Tour s’impose comme une vraie alternative aux circuits classiques. Gaizka Mendieta (ex-footballeur international), comme Alberto Berasategui (ancien finaliste à Roland Garros), s’y affichent comme supporters actifs. Le sport gagne en légitimité. Les clubs de Barcelone, Valence ou Malaga ne désemplissent plus. Même son de cloche en Suède, aux Pays-Bas, en Italie.

En France, la dynamique est plus discrète mais constante. À Angers, Bordeaux, Chambéry ou Annecy, les clubs mutualisent leurs créneaux. Des mairies aménagent des terrains hybrides dans des gymnases, des écoles ou des city-stades. Les licenciés sont encore peu nombreux officiellement, mais les pratiquants réguliers explosent.

Ce que les pratiquants aiment ? Le rythme, la tactique, l’équilibre entre accessibilité et exigence. Et surtout, l’ambiance. Il y a quelque chose d’instantanément sympathique dans un match de pickleball. Pas d’élitisme, peu de blessures, des temps morts courts. C’est un sport qui se prête autant à la pause de midi qu’à la compétition du week-end.

Autre point remarquable : la variété des formats. On y trouve des doubles mixtes, des formats à handicap, des tournois éclair ou des ligues intergénérationnelles. En région PACA, un club propose même un créneau seniors / juniors interposé : une équipe de retraités affronte des lycéens chaque mercredi. “C’est plus qu’un sport, c’est un lien,” résume l’un des éducateurs.

Côté équipement, les marques spécialisées multiplient les lancements. En quelques années, les raquettes se sont diversifiées, avec des modèles ultra-légers pour les gestes rapides ou des têtes élargies pour les joueurs de précision. Des marques européennes se lancent, portées par la dynamique locale.

Mais surtout, ce qui marque, c’est la manière dont le pickleball génère des communautés. Des groupes WhatsApp entre voisins. Des rencontres inter-assos. Des tournois sur gazon improvisés avec des plots et un filet mobile. En Île-de-France, certains événements rassemblent jusqu’à 80 personnes sans aucune structure officielle. Juste l’envie de jouer.

On ne peut pas parler de mode. Ce serait réducteur. On parle d’un changement profond dans la manière d’aborder le sport. Plus inclusif, plus fluide, plus horizontal. Le pickleball est là pour durer. Et si vous doutiez encore, allez voir ce qu’il se passe à Séoul, à Helsinki ou à Nantes. Les joueurs sont là. Et ils n’attendent que vous.

Sources :  

- dantri.com.vn  

- vietnam.vn  

- as.com